Les moyens et besoins du projet

Nous sommes bien conscients qu’un projet de ce type nécessitera du temps et de l’énergie, des réseaux de relations dans des milieux divers tant au plan local que national, ainsi que des moyens logistiques.

Nos moyens

De par nos métiers, nous disposons de réseaux de chercheurs, d’artistes et de professionnels que nous pouvons mobiliser car il s’agit de lien de confiance anciens et solides. C’est notre apport principal. Nous avons également une bonne habitude de l’organisation et de l’animation d’évènements publics : c’est ce que nous faisons chaque fois que nous organisons un colloque, un séminaire, ou que nous donnons nos cours à l’université. Nous avons en outre commencé à rencontrer nos voisins et à profiter de leur riche expérience. Nous souhaitons nous impliquer dans la rencontre, à tous les niveaux.

Nous disposons d’une belle maison du XIXe siècle, qui comporte plusieurs dépendances. Une fois rénovées, les dépendances pourront servir d’infrastructure pour ce projet. Cette ancienne maison de vigneron a par ailleurs un caractère un peu « patrimonial » dans la mesure où elle est connue pour être la maison des anciens propriétaires du « One Two Two », la célèbre maison close parisienne.

C’est pour garder une trace de cette histoire quelque peu rocambolesque de notre maison, et pour apporter une touche d’humour, que nous avons décidé de nommer notre structure informelle (qui sera bientôt une association loi de 1901) : « Bureau 122 ».

Cette maison est en réalité double : d’une part notre lieu de vie principal, et d’autre part une petite maison attenante de 40 m² comportant un grenier de la même superficie. Nous souhaitons convertir cette petite maison en « salle polyvalente » pouvant accueillir des débats, des conférences, des expositions, des projections vidéo, etc. Entre les deux bâtiments, il y a une cour bétonnée d’environ 60 m² que nous rendons le plus possible à la végétation pour la rendre plus agréable.

 

 

La future “salle polyvalente” et la cour

Cette cour dispose de deux accès : l’un donne par un grand portail sur la rue des Loups au niveau de la route qui descend vers la Cheuille depuis la D 2007. L’autre donne également sur la rue des Loups par un couloir, à l’endroit où cette rue est parallèle à la rue de la Canche. Ce double accès sera pratique lors des accueils du public, notamment si la pandémie de Covid 19 devait se prolonger. Entre notre maison d’habitation et la petite maison, une grande cuisine d’été indépendante donne sur la cour et pourra servir de lieu de restauration.

A terme, une ancienne grange d’environ 35 m² avec grenier, qui donne également sur la rue des Loups, pourra également être mobilisée. Une vaste cave voutée d’environ 30 m², où une dizaine de personnes peuvent tenir debout, pourrait également, une fois rénovée, servir de lieu d’accueil. De même, un vaste terrain arboré de 1300 m² jouxte la maison, et il pourrait être utilisé en été pour des rencontres débat en plein air.

Le soutien dont nous aurions besoin

Il est évident qu’un tel projet ne pourra voir le jour sans soutiens : les déplacements et l’hébergement des intervenants du festival ne peuvent reposer sur nos ressources propres, pas plus que l’affichage des événements, ni un certain nombre de frais techniques (paiement des droits d’auteurs lors des diffusions de films, installation temporaire de toilettes sèches, petite restauration bio, collecte des déchets, etc.). Certains aspects logistiques ne peuvent également pas être gérés par des particuliers, notamment la régulation des accès et parkings lors des événements. Enfin, nous investissons déjà lourdement dans l’achat et la rénovation de la maison et nous ne pouvons pas aller au-delà de ce que nos salaires nous permettent d’investir, n’ayant pas de ressources supplémentaires.

C’est pourquoi nous avons commencé à solliciter les collectivités territoriales, et sommes ouverts à toute proposition permettant de concrétiser ce projet dans l’esprit qui est le notre : non marchand, égalitaire, solidaire et écologique.