Les coupes rases sont financées par nos impôts… énorme ! On apprend dans cette vidéo, et dans un rapport de l’association Canopée, que la plupart des coupes rases de France reposent sur une définition administrative très vague des forets comme « taillis », et que cette définition permet leur coupe rase avec une subvention de France Relance, payée par nos impôts. Cette notion de « taillis », qui permet de prétendre qu’une forêt serait vieillissante et improductive, et donc bonne à couper, nous interpelle dans la mesure où, quand nous avons contacté la DDT Loiret pour dénoncer les coupes rases dans l’île de Bonny, la DDT nous a répondu en nous disant qu’elle n’était pas concernée par cette affaire car les coupes réalisées dans des « taillis » ne relevaient pas du code forestier. Ce à quoi nous avons répondu qu’il ne s’agissait pas d’un « taillis », mais bien d’une forêt de peuplement mixte (pas que des peupliers). Nous n’avons pas les moyens de le vérifier pour le moment, mais il est donc fort possible que le propriétaire qui a réalisé les coupes rases à Bonny-sur-Loire a non seulement vendu son bois pour faire des planches, mais en plus qu’il a bénéficié des subventions de France Relance. Ca voudrait dire, si c’était vérifié, que ce sont nos propres impôts qui ont permis à ce propriétaire privé de bousiller notre environnement naturel et nos paysages. Dingue, non ?

